Durant 15 jours du 6 au 19 juin une bande de brigands a écumé les spots de parapente de l’Ariège aux Hautes Pyrénées pour finir dans le Cantal.

Chaque matin, les morfalous étudiaient les prévis pour choisir le lieu de leur méfait et se lamentaient : qui devant la faiblesse ou la force du vent ; qui devant les risques d’orage ou qui encore devant les risques de pluie (quoiqu’en disent les locaux l’Ariège est un département très vert).

A peine arrivés le 5, les brigands se réunissent sur le déco de Moulis pour un plouf de réglage avant que la pluie ne revienne.

Le 6, c’est l’orage qui est annoncé par les sites de météo mais suivant l’adage qui regarde trop la météo reste au bistro, les loubards ferment les portables, remontent au déco et partent pour profiter de thermiques timides. L’occasion pour me lancer hors du bocal pour voir les faubourgs de St Girons (d’assez loin tout de même).

Le 6, c’est l’orage qui est annoncé par les sites de météo mais suivant l’adage qui regarde trop la météo reste au bistro, les loubards ferment les portables, remontent au déco et partent pour profiter de thermiques timides. L’occasion pour me lancer hors du bocal pour voir les faubourgs de St Girons (d’assez loin tout de même).

Le 7, en fin d’après-midi alors que les oracles n’annonçaient rien de bon que les écoles avaient libéré leurs élèves, c’est la possibilité de faire deux ploufs inespérés avec exo qui s’offrent à la troupe affamée. Le déco falaise de Moulis stressant toujours les moins aguerris et la montée (enfin depuis le parking à ¾ pente) affûtant les un peu moins rapides.

Le 8 catastrophe, aucune opportunité,  rien à voler juste faire le tour du renard qui se mord la queue pour admirer l’architecture locale.

Le 9, encore des prévis pessimistes mais le col de la Core sera finalement le lieu des hold-up avec 2 vols. Le premier sur une face ensoleillée donne un peu mais reste très inconfortable sous le vent météo de la montagne. Le second à l’ombre mais au vent, sous les nuages permettra aux plus malins de s’extraire ou à minima de tutoyer les nuages. Dans les deux cas l’atterro restera délicat avec ses rochers, murets en pierres, ruisseau et changement d’orientation du sens du vent au sol lors du posé.

Le 10, c’est au Port de Lers que les malfrats séviront après avoir attendu longuement que les conditions se mettent en place. Là encore Ploufs, vols thermiques ou tours du bocal alternent en fonction des compétences de chacun. Certains pourront survoler les cimes quand d’autres se vachent pour ne pas finir dans un étang (ma pomme).

Arbas sera le lieu des larcins du 11. Journée de merde pour moi avec 3 ploufs : ignorants avec superbe les thermiques …sans commentaire… Sauf que le repas du soir avec le club local fut diablement sympathique et délicieusement arrosé (ou l’inverse).

Heureusement le 12 arrive avec le sommet de Cornudère, sur proposition du CDVL local marche et vol au programme. Bon on triche un peu pour une première partie de la montée en voiture. Arrivés en haut visite rapide du déco car quand tu es prêt il ne faut pas attendre que ça se dégrade. En effet les nuages se forment rapidement et la vallée commence à se fermer. On décolle en escadrille, direction une trouée entre les nuages (oui on voit toujours le sol). Quoiqu’il en soit pour moi c’est une première à la fois excitante et stressante au moment de la traversée (perso je n’ai pas cherché à voir le spectre de Brocken, ce sera pour une autre fois).

Le 15 Loudenvielle nous accueille, donc inutile de tenter un holdup les conditions sont alors idéales pour tout tenter une fois que les thermiques et la brise sont installés. Nous ne sommes plus que trois sur les 12 de la bande initiale. Quoiqu’il en soit pour moi record de gain et premier départ du petit bocal quand mes deux complices iront taquiner les 3000 voire 3600 en fond de vallée. Il n’empêche que contre la brise montante, j’ai étudié tous les brins d’herbe pour trouver où vacher tant le retour à l’atterro me paraissait incertain….Une expérience de plus…

Encore Val Louron pour le 16 mais cette fois sans réussir à monter…on ne gagne pas à tous les coups.

Le 17 verra encore la troupe se réduire à Millau pour un petit vol avec un vent forcissant obligeant à se poser par sécurité. Un incendie déclenché en milieu d’après midi ne permettra pas de goutter à la restit de Brunas…dommage.

Il est temps de rentrer en passant par le Puy de Dôme mais trop venteux pour tenter quelque chose avant de rejoindre Nancy.

Voilà donc 15 jours de vols : souvent inespérés compte tenu d’une météo délicate, de beaux souvenirs de paysages et de rencontres pyrénéennes … Vivement l’année prochaine

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