Avant d’entrer dans le vif du sujet un petit rappel. Cela fait presque 2 ans que j’essaye de faire un SIV. Ils furent annulés pour cause météo ou confinement tant et si bien que plus personne ne voulait y aller avec moi… Snifff.           
Ceci étant dit heureusement que les 2 premiers ont été annulés, je n’étais vraiment pas prêt du tout….Ouf

Je dégotte enfin un SIV chez espace 3D sur 2 jours. Donc je devais finir mon périple par 2 jours d’école. La météo, connaissant mieux mes propres capacités que moi, décida qu’un jour suffirait. Elle avait raison…Ouf.

Samedi dernier à l’heure dite je constate avec joie que le pliage de mon secours convient à Max (tient je me dédouble en moniteur SIV maintenant, quelle progression !). Tu vois Mimille on n’avait pas trop mal travaillé cette hivers.

Après les consignes de sécurité habituelle on monte au déco pour montrer notre niveau avec interdiction absolue de tenter de nouvelles choses. Donc pour moi, tangage, roulis et virages un peu fermés. Il ne sera donc pas question de Wing ni de 3.6.

Comme d’hab je profite de la transition pour admirer le paysage, les bateaux, les autres parapentes, le ciel encore bleu… Comme d’habitude mes premiers tangages sont timides et les roulis corrects. Là, Max (pas moi), me dis de faire des 3.6 comme je peux : ça se traduit par une patatoïde cool. On recommence et cette fois je ressens comme une accélération et du coup j’entends moins les consignes et ressors comme ma voile le veut et dieux qu’elle m’aime cette belle Cosy.

Après un débrief on remonte pour faire des 3.6. Dans la navette entre deux virages, je refais mentalement l’enchaînement des gestes. Je passe ensuite sur le déco avec une patte prise dans les commandes de frein (qui dit que je décolle sans commande ?). Me voilà arrivant dans le box, au trop j’envoie tout poids du corps vivement, commande bien baissée et ça part dans… l’inconnu. Putain mais ça tourne fort, je contre, oublie de compenser, temporise en retard et vole enfin. Juste le temps pour Max (toujours pas moi, l’autre) de me dire d’attaquer plus calmement car je m’approchais d’une vrille (s’il le dit je le crois). Et hop on repart pour 3 autres essais. Le dernier est qualifié de presque parfait, donc que fait-on ? On en refait un. Toujours celui de trop, je déclenche, perds l’oreillette, putain ca tourne vite, l’eau n’est pas loin, il ne me dit rien (Hé oh Max déconne pas dis moi de contrer). Sans nouvelle je contre mais oublie tout le reste, je sors, la voile ferme me twiste un peu et revole… Je vais me marier avec cette voile !!!

J’avais juste oublié un petit détail… Je me pose (si si très bien et tout doucement sur les pieds), bouchonne la voile et me dirige vers l’aire de pliage. J’avais donc oublié que dans la famille on a l’estomac fragile, très fragile. Heureusement un fossé à proximité me permettra de déposer mon petit-dej proprement. Hélas, les conséquences sont simples, dans ce cas, j’ai les guiboles qui flageolent, les rotules qui tintinnabulent …

Inutile de vous dire que les virages pour remonter signeront la fin de ma journée, impossible de redécoller pour le dernier round.

Déçu de ce morceau de SIV ? Non pas le moins du monde car outre la découverte de nouvelles sensations de vitesse, des capacités auto-démerdantes de ma super Cosy, le film et les commentaires de mon autre moi-même me permettent de comprendre le timing des tempos. J’ai donc du travail sur la planche pour approfondir les tangages, roulis, virages dynamiques et virages serrées avant un autre morceau de SIV.

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